Génétique
Une variété fascinante

L'absence de poils est la résultante d'une transmission héréditaire dominante incomplète. Le gène responsable de l'absence de poils est dominant sur la formation du pelage. L'absence de poils n'est pas pénétrante et les chiens nus sont rarement entièrement dépourvus de poils. Le plus souvent, on trouve un toupet plus ou moins dense sur la tête, une bande sur la queue et une pilosité vers les pattes.

Les chiens nus viables sont toujours hétérozygotes, ils possèdent alors un gène porteur de poils et un gène induisant l’absence de poils. Lors de croisements de chiens nus, il en résulte statistiquement 25% de chiens nus homozygotes, 50% de chiens nus hétérozygotes et 25% de chiens homozygotes poilus. Les chiens homozygotes nus (avec deux gènes induisant l’absence de poils) ne peuvent pas se développer et sont résorbés dans l'utérus de la mère dans le premier tiers de la gestation. Dans une portée de chiens nus, il faut donc s'attendre statistiquement à avoir deux tiers de chiots nus et un tiers avec des poils. Ce n’est qu’en 2009 que les Xolos poilus ont été inclus dans le standard international de la race et admis pour l'élevage. Cela a permis d’élargir considérablement le patrimoine génétique, réduit pour une race rare. 


Les poils et les dents possèdent les mêmes structures et le développement embryonnaire est étroitement lié. Le gène de l'absence de poils entraîne donc aussi un manque plus ou moins important de dents. Cependant, cela ne les gêne en rien pour se nourrir et les articles à mâcher sont également détériorés en peu de temps. En revanche, les Xolos poilus présentent généralement une dentition complète. Dans les dernières recherches de biologie moléculaire, le gène induisant la nudité a pu être identifié et la transmission simple a été confirmée (Drögmüller, et al. 2008). En outre, d'autres études génétiques ont montré que le Xolo possède effectivement beaucoup de matériel héréditaire originel et que cette race de chiens est vieille d’au moins à 3’700 ans.